Dialogues et Réflexions en Corrèze dans les années 1900

en patois et en français

 

 - Les savants nous promettent encore de la pluie..

 - Ces canailles d'astronomes, on voit bien qu'ils n'ont pas des foins dehors

 

 - Vous entendez ? Cet homme ne fera pas du bien au pays, c'est un étranger qui ne connais pas nos besoins.

 

- Tu n'oublie pas de venir dîner

- Que veux tu ? mes parents m'ont donné la mauvaise habitude de boire et de manger . Maintenant je ne peux plus m'en passer

- Attendez les enfants je me rappelle plus bien de ce passage

 

- Avec une bonne pipe et une limousine, pourquoi craindrais je le froid ?

- Il ne me cr

- Oui mon ami, j'ai fait tel que tu me vois dix lieues en 5 heures. Demandez au père Jean qui était avec moi.

 Ah si vous étiez deux pour les faire.

- Croyez moi mère Mariette, que je pourrais pas me remarier ?

- j'ai ma petite maison, la terre qui l'entoure et mon cheptel; je suis encore un bon parti

 

- Il ne nous faut pas 2 parapluies, ni même 2 lits comme aux couples de la ville, nous faisons moitié de tout

- Le médecin m'a mise au lait pour deux mois

- J'y suis bien resté 18 mois

- Toi ?

- Quand j'étais en nourrice

- Que je t'aime, ma Fanchette ! Que nous allons être heureux quand sous serons mariés. Il me tarde d'être

 

- Seras tu toujours aussi complaisant, mon Pierre ?

- En doutes tu Jeannette, tu sais bien comme je t'aime

- Oui Monsieur avec leurs voitures du diable, la route de nous appartient plus à nous autres rouliers

- Voudrais tu Jean que nous mourrions le même jour ?

- Non Catherine je préférerais te survivre d'une dizaine année pour te pleurer

 

 

cartes postales anciennes